Le bassin de la Dordogne est la plus grande réserve Biosphère de France reconnue par l’Unesco, Zone Natura 2000, nous entrons là dans un site remarquable où la faune et la flore sont protégées. Un sentier balisé permet de découvrir cet espace muséographique vivant. Quelle que soit la saison, l’excursion est une des plus belles que l’on puise entreprendre : Au printemps, les genêts en fleurs, l’été les bruyères roses, l’automne au ton rouille et pourpre des forêts.
En 1909, le peintre William Didier -Pouget posait là son chevalet pour profiter de l’incroyable palette qu’offre le paysage. En ce temps-là la paroi rocheuse enserrait la Dordogne d’une muraille granitique de plus de 400 mètres. Les gabariers venus de Bort redoutaient ces passes dangereuses.
La loi du 7 mars 1923 relative à l’aménagement et à la concession des forces hydrauliques sur le cours de la Dordogne a enseveli la rivière sauvage et ses œuvres.
Cependant, la magnificence du site demeure, bien trop imposante pour être engloutie.
Dans le sous-bois amusez-vous à repérer le houx, le noisetier, l’aubépine, le chêne, le châtaignier… Une faune variée habite ces sous-bois.
Sur les falaises rocheuses il est possible d’admirer le ballet aérien de l’hirondelle de rochers. Des cris stridents retentissent parfois, ils nous signalent la présence du faucon pèlerin, des milans noirs et royaux aux vols ascensionnels majestueux. La Dordogne est un axe migratoire pour certains oiseaux : grue cendrée, balbuzard pêcheur …
C’est également un gigantesque réservoir d’eaux vives, on y trouve des perches, brochets, sandres, carpes, brèmes, gardons …
Les pentes ensoleillées des gorges constituent des lieux de prédilections pour de nombreux reptile dont la vipère aspic.
Voilà ce que le point de vue du Roc Grand pourra vous offrir, avec, en prime, enfouie sous les frondaisons, la cascade du Saut de Juillac.
(Sentier moyennement difficile, prévoir de bonne chaussures. Terrains privés)